Delhi, la capitale de l'Inde est une ville vibrante à l’histoire fascinante et au présent dynamique. Surnommée la « Ville aux Sept Cités », cette métropole animée offre un métissage de cultures anciennes héritées d’un passé légendaire: Hindous, Perses, Afghans, Turcs, Moghols et Britanniques ont en quelque sorte façonné la ville et lui ont forgé sa propre identité. Tout d’abord, l'effervescente Old Delhi, l’ancienne cité des sultans moghols avec ses quartiers traditionnels, ses bazars populaires et ses petits commerçants sur les trottoirs. Puis, New Delhi, la capitale de l’Empire Britannique des Indes, aux larges artères bordées d’arbres conçue et construite par le britannique Edwin Luytens avec ses grands parcs, ses vertes pelouses et ses fontaines à l’image d’une ville-jardin. Entre les charrettes à bras, le tout récent métro et les voitures climatisées avec chauffeur, le visiteur s’immisce au cœur d’une mégalopole jamais à court de paradoxes. 
Selon la mythologie, l’histoire de Delhi débuterait il y a plus de 3 500 ans, sous les traits de la ville légendaire d’un texte sacré, Indraprastha. Après l’installation des souverains hindous au début de l’ère chrétienne, la prise de la cité par le général turc Qutb-ûd-Dîn Aibak en 1192, marque le début de six siècles de pouvoir musulman. En 1526, la victoire du guerrier Babur, descendant de Gengis Khan et premier des grands conquérants originaire d’Asie Centrale, fait basculer la ville sous le joug de la dynastie moghole. Début 19ème, cette puissance moghole en plein déclin, précipite l’arrivée des Britanniques à Delhi en 1803. Ces derniers y transfèrent officiellement la capitale des Indes Britanniques en 1911 en place et lieu de Calcutta. Cette nouvelle ville, New Delhi, dotée de monuments somptueux et conçue sur une échelle impériale, ne fut cependant inaugurée qu’en 1931. Après la partition du sous-continent en 1947, la ville devint la nouvelle capitale de la République Indienne.
Visite du Raj Ghât où l’on vient se recueillir devant la stèle de marbre noir marquant le lieu où le mahatma Gandhi fut incinéré en 1948. Puis, autour de la mosquée Jama Masjid et du Fort Rouge, deux mondes se côtoient sans jamais vraiment se rencontrer: celui des petits métiers séculaires, comme les cireurs de chaussures et les marchands d’épices, et celui qui vit à l’heure d’Internet et des nouvelles technologies. Visite de Jama Masjid, la plus grande mosquée d’Inde fondée en 1650 par Shah Jahan et qui peut accueillir jusqu’à 25 000 fidèles dans son immense cour. Elle impressionne par la symétrie de ses trois énormes dômes en grès rouge et marbre blanc qui chapeautent sa salle de prières et qui sont flanqués de deux minarets de quarante mètres de haut. Sa cour intérieure à ciel ouvert offre une vue imprenable sur le Fort Rouge, construit à la même époque. Ensuite, le quartier commerçant très animé de Chandi Chowk aux 1001 échoppes. C’est resté la plus importante artère commerciale du vieux Delhi, où s’entremêlent voitures, charrettes à bras et piétons. De petites ruelles débouchent sur un enchevêtrement de bazars ayant chacun sa spécialité. Kinar Bazar pour les cérémonies de mariage, Chawri Bazar pour les cuivres et les bronzes, Khaori Baoli pour les épices et Nai Sarak pour les livres. Puis, entre le bazar de Chandi Chowk et la rivière Yamuna, passage devant le Fort Rouge qui fut autrefois le plus opulent fort et palais de l’empire moghol. Edifié entre 1638 et 1648 à la demande de l’empereur Shah Jahan qui voulait délaisser Agra pour faire de l’actuelle Delhi l’emplacement de sa nouvelle capitale, il est ceint d’une imposante muraille de trois kilomètres de circonférence et ses murs de grès rouge culminent à une hauteur comprise entre vingt et trente mètres. Cette forteresse fut le théâtre des derniers fastes de l’empire moghol. En 1857, les Anglais détruisirent une partie des palais qu’elle abritait pour y installer les bataillons de leur armée. Les bâtiments qui subsistent à l’intérieur du fort sont donc malheureusement dépouillés de leurs richesses.
Puis découverte de New Delhi, aristocratique et résidentielle avec les bâtiments administratifs et gouvernementaux. Le Rashtrapati Bhawan est l’actuelle résidence officielle du Président de la République. Cet imposant bâtiment de 340 pièces, inauguré en 1929, fut l’ancienne résidence des vice-rois du Raj Britannique. Ses derniers hôtes furent Lord and Lady Mountbatten, celui-là même qui accorda l’indépendance au pays, le 15 août 1947. De part et d’autre du palais présidentiel, on peut admirer la façade du Secrétariat et les deux édifices abritant le Ministère des Finances et celui des Affaires Etrangères. Faisant face, le Parlement et la Porte de l’Inde, cet arc de triomphe de quarante mètres de haut qui se dresse dans l'axe de Rajpath, les « Champs-Élysées Indiens ». Y sont gravés les noms des 90 000 soldats indiens morts pendant la Première Guerre Mondiale. Cette large artère bordée de grandes pelouses vertes est le théâtre
page créée le 12/12/2015
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1 Commentaires.
Beauchesne Alita - delhi voyage - 29/06/2018 07:49  
Delhi est une ville où le voyage dans le temps est faisable. Montez à bord de votre machine à voyager dans le temps et vous pouvez aller du Vieux Delhi, où les ouvriers transportent des sacs d'épices et de bijoutiers pèsent de l'or sur des échelles poussiéreuses.

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